La Legaltech au cœur de l’actualité #103

Chaque semaine, Assas Legal Innovation vous plonge dans l’actualité de l’innovation en droit, en recensant les derniers articles publiés et en les classant par thème.

BLOCKCHAIN – FINTECH – CRYPTOMONNAIES

  • Le Bitcoin à son plus haut niveau depuis presque 3 ans
    • Pour la première fois depuis janvier 2018, le Bitcoin a dépassé la barre des 17.000 dollars. L’une des raisons de cette hausse serait la méfiance des investisseurs envers le marché boursier en ces temps de crise sanitaire et donc de se tourner vers des valeurs de refuge. Le directeur général de la Citibank estime même que la valeur du Bitcoin pourrait monter jusqu’à 318.000 dollars fin 2021. 
  • Airbnb prêt à investir dans la technologie blockchain
    • Afin de garantir son succès dans le futur, le géant américain Airbnb a déclaré être prêt à adopter les technologiques de la blockchain et des crypto-monnaies. En effet, ces technologies émergentes permettraient de renforcer la confiance entre loueurs et voyageurs et faciliter les transactions entre eux. L’IPO de la plateforme de location prévue prochainement pourrait lui apporter les fonds nécessaires pour réaliser cet investissement.
  • Des experts du MIT conseillent contre l’utilisation de la blockchain dans un processus électoral
    • Avec la récente élection américaine, nombreux sont ceux qui ont suggéré la mise en place du vote sur la blockchain pour palier les inconvénients d’un processus électoral classique. Or, des experts du MIT ne partagent pas cette idée. Dans un rapport publié par eux, ils expliquent que la mise en place d’un vote sur la blockchain serait créatrice de plus de risques et augmenterait les chances d’une potentielle fraude.

DONNÉES PERSONNELLES & CYBERSECURITEE

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

  • Case Law Analytics démocratisent l’accès à l’IA dans le domaine juridique
    • Les avocats du barreau des Hauts-de-Seine s’associe à la legaltech Case Law Analytics. Cette dernière construit des modèles mathématiques du processus de décision judiciaire grâce à une analyse de la jurisprudence à la lumière de critères précisément définis. Ainsi, elle a pour but de rendre compte de l’ensemble des issues possibles d’une procédure et d’évaluer l’influence de tous les paramètres d’un dossier sur la décision du juge. Ce partenariat permet de démontrer l’intérêt des professions juridiques aux nouveaux enjeux numériques en démocratisant l’accès aux solutions d’intelligence artificielle.
  • La notion d’inventeur et l’intelligence artificielle en Chine
    • Les intelligences artificielles ne peuvent pas être listées comme inventeurs pour les demandes de brevets chinois. C’est ce qui ressort du projet de directives révisé de la Chine sur l’examen des brevets publié par l’administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle le 10 novembre 2020. Cette modification intervient notamment suite à la décision de l’USPTO dans une demande de brevet américain (n°16/524,350) refusant qu’une intelligence artificielle soit répertorié comme inventeur.
  • L’UNESCO lance une enquête sur l’IA et l’État de droit auprès des instances judiciaires
    • L’UNESCO souhaite mettre en place un système de formation et de prévention des risques liés à l’utilisation de l’IA dans le système judiciaire, il se matérialiserait sous la forme d’un MOOC ouvert à tous sur le thème de l’IA et l’Etat de droit. Ce système de formation a pour fonction d’opérer un dialogue participatif avec les opérateurs judiciaires sur les innovations liées à l’IA et favoriser la connaissance de l’innovation numérique. Dans l’ensemble, ce MOOC souhaite renforcer les capacités des opérateurs judiciaires à traiter les questions liées à l’IA dans leur domaine et de veiller à ce qu’ils possèdent les informations et connaissances nécessaires concernant les système de justice prédictive liées à l’IA, et qu’ils détiennent la connaissance du droit international relatif aux droits de l’homme dans le cadre de la technologie de l’IA.

DIGITAL CONTRACTS

GOVTECH – CIVICTECH
  • TousAntiCovid : du nouveau dans la prochaine mise à jour de l’application
    • Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique déclare qu’une mise à jour de l’application TousAntiCovid sera finalement déployée lundi 16 novembre. Cette mise à jour vise à mettre en avant l’attestation dérogatoire de déplacement et à ajouter des indicateurs départementaux de l’évolution de la pandémie. La prochaine innovation de l’application visera à intégrer un QR code pour remplacer les cahiers de rappel pour les bars et les restaurants.
  • Les services informatiques du secteur public doivent prévoir des modèles d’exploitation dynamiques
    • Les services publics désirent améliorer leurs modèles informatiques afin de les rendre plus efficaces en période de crise. Leur stratégie devrait s’orienter davantage vers l”investissement. Durant cette crise, les services publics n’ont pas réussi à s’aligner aux besoins actuels, à renforcer leurs plateformes numériques et à gérer des systèmes de production résilients. Par ailleurs, selon une étude européenne menée en juin/ juillet 2020 par PureStorage, la crise sanitaire a mis en lumière les préjudices causés par les réformes managériales des services publics telles que la financiarisation ou l’externalisation des services publics.
  • Tous Anti Covid : une appli pratique, pas si énergivore mais au tracking peu fiable
    • Bien que l’application de contact tracing du gouvernement soit utile, de nombreux points laissent encore à désirer. Sa capacité de traçage est particulièrement critiquée. L’application qui repose sur le protocole “Robert” utilise le Bluetooth du téléphone pour déterminer si un individu est entré en contact avec une personne contaminée. En cas d’exposition réelle au risque, l’application oriente ses utilisateurs vers le laboratoire le plus proche. Afin d’être notifié de la présence d’un cas contact, il faut rester proche d’une personne infectée pendant 15 minutes. Or, selon certains chercheurs, le virus ne peut s’attraper pendant 15 minutes à moins que l’individu se trouve à un mètre de la personne contaminée. L’auteur de l’article livre son témoignage : durant 10 jours, alors qu’il se trouvait dans une ville où le virus circulait activement, il n’a reçu aucune notification de l’application.

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